Bonjour ou Bonsoir ! A 17h57 je ne sais plus ce qu'on dit !

Voilà le nouveau chapitre pour cette histoire !

Je suis surprise qu'il n'y ait pas tant de reviews ou de lecture sur cette histoire... ce qui me surprend, c'est que les histoires que je poste en pensant qu'elles plairont plus et celles que je pense seront moins appréciés... enfaite c'est la tendance inverse qui arrive ! Elle ne plaît pas ?

Bref, désolée pour les fautes !

Enjoy !


Chapitre 9 : Frictions

Hermione se sentit défaillir. Ron l'avait remarqué… Aucune chance que sa passe pour un simple lapsus !

Comment allait-elle arranger ça !?

- Bien sûr. Le fixa Draco, comme si il était stupide.

- Comment ça '' Bien sûr '' ?! En quel honneur tu crois pouvoir le faire ?! Rugit Ron vers lui.

- Parce que dans mon monde no-

- Parce que dans son monde l'animosité est bien moins grande ! S'exclama la concernée en même temps la voix un peu plus aigüe qu'en général. Et donc, il est beaucoup plus cordial envers mon double ! Et s'autorisent à s'appeler par leurs prénoms ! Mais c'est tout, pas vrai ? Rosit Hermione.

Elle regarda désespérée le blond, espérant qu'il comprenne le message : Ne pas partager ça ici.

Celui-ci, qui avait été figé dans son élan, la regarda interdit débiter ce mensonge aussi rapidement, car il était évident qu'elle avait elle aussi vu le souvenir.

Mais il comprit vit qu'elle ne souhaitait pas développer leur relation chez lui… il pouvait comprendre, face au caractère qu'il découvrait chez le rouquin, et leur relation, qui devait être bien plus proche entre eux qu'elle avec son double. Mais, il l'avouait, sa réaction aussi vive lui fichait un coup au cœur… c'était vexant ne pas vouloir à ce point un lien avec lui. Il avait aussi entendu de la peur filtrer dans sa défense.

C'est ce qui le convainc de se taire… du moins pour l'instant, car lorsque son Hermione se réveillera, le rouquin sera obligé de se retrouver face à leur réalité, qu'elle lui plaise ou non. Il n'allait pas se priver de l'embrasser peu importe son déplaisir !

Elle aura bien le temps de lui faire accepter la chose d'ici-là, il l'espérait. Pour cette Hermione.

- Oui, c'est cela. Nous avons une entente bien plus cordiale dans notre monde.

Hermione prit quelques teintes en plus sous le ton sous-entendu et son regard, railleur.

Il avait dit qu'il attendrait… il n'a pas précisé sagement.

- J'ai pas compris. Intervient une voix plus juvénile.

Tous se tournèrent vers bras de Draco.

Ils en avaient tous oublié la petite ! Quel spectacle avaient-ils bien pu lui donner ! pensa Hermione.

- Hum… Comment dire… réfléchit Draco, avant de reprendre quelques secondes plus trad : Il y a ici Violette, un Grand Méchant, avec comme des serviteurs qui l'écoutent. Et du coup ils sont en guerre. Lui apprit doucement Draco, sous le regard éberlué de Ron et Harry, qui jamais n'avait entendu moins que du mépris quand il s'adressait à quelqu'un hors de son cercle. Et à une enfant en plus !

- Et pourquoi il est méchant ? Fronça du nez la petite.

- Parce qu'il veut faire du mal à tous les gens comme ta maman et tes grands-papis et mamies.

La petite prit une expression horrifiée.

- Pourquoi ?! s'exclama-t-elle.

- Parce qu'il est fou.

Allez détailler la cause inexplicable et utopistique d'un Mage Noir déréglé mentalement à une gamine.

Dire qu'il était fou, facilité grandement la chose.

- Maman est en danger alors !?

- Allons allons Vivi, tu sais que ta maman sait se défendre comme personne ! Elle bat même ton papa en duel ! Lily Potter ne se laissera pas faire ! Sois certaine ! la rassura Malfoy.

Chose qui marcha immédiatement. C'était vrai pour elle. Sa maman a toujours été très forte en duel. Son papa n'avait jamais réussi à la battre. Même avec ses amis contre elle et son parrain ! Alors qu'ils sont le double !

Sa maman était très forte. Elle lui sourit alors.

Harry ressentit un pincement de jalousie face à ce regard plein de joie confiante qu'elle lui adressait naturellement !

Il n'en revenait pas. Pourquoi la petite le regardait avec méfiance à la place ? Alors qu'il devait ressembler à son frère pourtant !

- Oui, et ce méchant en a après moi, déclara-t-il, dans l'espoir qu'elle s'adresse à lui également.

Les deux se tournèrent vers à son intervention.

La petite avec incompréhension.

- Pardon ? Répondit le plus âgé, reportant son regard sur lui.

- Ce Voldemort, il en a après moi, répéta Harry froidement.

- Et pourquoi un Mage Noir en aurait-il après un étudiant ? Toi en particulier ? Le regardait Malfoy étrangement.

Ce regard l'agaça d'autant plus sur ce visage !

Comment osait-il le regarder comme ça ?! Cela l'horripilait sachant qu'il avait des doutes sur l'entrée dans les rangs de son double…

- Il a assassiné mes parents et veut finir le travail. Déclara sans une émotion Harry.

Draco le regarda, un choc sincère le visage. Il avait même reculé d'un pas sous la surprise.

- Excuse-moi ? souffla Malfoy. Il devait avoir mal entendu, c'est pas possible autrement.

- Il les assassiné, et ton double sert volontairement l'assassin de mes parents. Continua Harry sur le même ton.

- Quand ?

- Halloween 1981, j'avais un an et quelques mois.

Draco écarquillait les yeux à nouveau, il ne semblait pas en revenir. Mais il vit, autre chose aussi, qui le surprit. De la compassion. Cela le surprit. Lui qui s'échauffait petit à petit, sentit toute son envie de colère s'effondrer face à une telle émotion. Il se sentait plus gêné maintenant, qu'autre chose. Il regretta d'avoir parlé.

- Je- je suis désolé pour toi… Je te présente mes condoléances. Ses paroles semblaient résonner dans la pièce silencieuse.

Malfoy avait pris une expression franche. Le double de son meilleur ami avait grandi orphelin de parents ! Il espérait que le reste des Maraudeurs et Severus avaient pris soin de lui.

- Euh ouais-hum, merci.

Harry qui se sentit dégonflé face à sa sincérité, prit de gêne tout à coup par son éclat, détourna le regard alors.

- Ouais la blague… marmonna dans sa barbe.

Mais il fut entendu. Par tous. Les trois adolescents froncèrent des sourcils face à cette remarque déplacée.

- Que viens-tu de dire ?!

- Je te demande pardon !?

Hermione et Draco réagirent tout deux à voix haute, face à ce manque de respect.

- Quoi ?! Enfin Hermione, c'est un Malfoy ! Il doit sûrement pas penser ses paroles, il s'en fiche.

- Oh que si je les pense ! J'ai des manières contrairement à certains !

- Qu'est-ce tu insinues !? brailla le second.

- Ce que tu comprends ! Reprit Draco en haussant la voix depuis la première fois – ce manque de considération face à ses paroles et sa personne l'excédait de plus en plus. Depuis que tu es entré ici tu ne fais que me critiquer ! Alors que pour ma part, je n'ai eu aucune parole malencontreuse à ton égard ou de tes amis ! Je souhaiterais un peu plus de considération ! Et une meilleure jugeote venant de toi ! Depuis que tu m'as vu, tu sembles complètement avoir oublié que je ne suis pas le Draco Malfoy de ton monde ! Et dont j'ai pu comprendre que tu ne le portais visiblement pas ton cœur ! Je ne sais pas que lui t'as fait, mais tu n'as rien à reprocher contre MA propre personne ! Alors respecte Moi ! Avant que je ne perde réellement patience !

Draco fit une pause dans sa tirade. Le souffle court, resserrant sa prise sur Violette. Il n'en croyait pas ses oreilles. C'était le summum de l'irrespect que de dénigrer ses condoléances, envers le double de son meilleur ami en plus !

Ron n'eut rien à répondre sur le coup. Car il avait raison. Il n'était pas le Malfoy d'ici.

Mais il était sûr que d'où il venait, il ne pouvait pas être tout blanc non plus ! Il n'y croyait pas !

- Il suffit? Ron ! Malfoy à tout à fait raison ! Si tu n'es pas capable de continuer cette conversation de manière responsable, tu t'en vas ! Suis-je claire ?! Tu iras rejoindre ta Lav-Lav si tu vois ce que je veux dire…

Celui-ci la regarda scandalisée face à cette menace.

Il se renfrogna et fusilla du regard ce Malfoy – qu'il considéra comme la cause de son malheur – avant de se détourner.

Un silence pesant régna où tout le monde s'observa en chien de faïence.

Quand Draco se reprit suffit, il reprit calmement :

- Donc, comme je disais, je suis sincèrement désolé de ce qu'il t'est arrivé…

- Merci.

- Tes oncles ont dû au moins prendre soin de toi…

- Mes quoi ? s'étonna Harry.

- Tes oncles… ton parrain Sirius Black avec Remus Lupin et Peter Pettigrew… non ?

Devant l'air désespéré que prit brièvement ce Harry, il se demanda ce qu'il avait dit de mal…

- S'il te plaît… pourrais-tu développer ce point chez toi ? lui demanda très gêné Hermione, qui s'était rapproché physique et pris la main de Harry pour le regarder avec compassion et soutien.

Il eut une pincée de jalousie face à leur proximité, quand il voyait comment elle le considérait… ah tiens ? Etait-ce de la jalousie qu'il voyait chez le rouquin ? Il espérait ne pas ressembler à ce qu'il voyait sur son visage !

Il se secoua la tête pour répondre :

- Ehbien, Sirius Black est le parrain du Harry Potter de mon monde… et ses ''oncles'' Sirius, Remus Lupin, et Peter Pettigrew, sont les amis de son père… et celui de sa mère aussi, Severus Prince né Rogue…

Il ne comprit pas ce qui n'allait pas dans ce qu'il vient de dire, car à chaque prénom mentionné, les visages de ses faisant-face avait changé de telles manières qu'il ne savait plus s'il devait continuer sur cette risquée…

- Puis-je savoir ce qui ne va pas ? demanda-t-il doucement.

- Ici… commença Hermione, les choses furent très différentes. Oui, hum… ici, continua-t-elle son le regard d'approbation de son ami avant de se détourner vers ce Malfoy, Sirius Black fut accusé à tort de participation aux mouvements Mangemort – qui sont les partisans de ce Voldemort –, de traîtrise et complicité de meurtre de ses parents et fut envoyé à Azkaban, sans procès. Avant de réussir à s'évader en il y a trois ans pour rejoindre Harry. Il est resté en cavale durant deux ans et- et… il est mort cet été, en essayant de protéger Harry du Mage Noir qui a tué ses parents.

Hermione fit une pause. Elle vit la même compassion qu'avait vu Harry, réapparaître dans les yeux de ce Draco Malfoy malgré le choc qui se lisait sur son visage aux nouvelles qu'il entendait. Elle continua alors :

- Mais le traître, on apprit en troisième année, était enfaite le quatrième ami de la bande : Peter Pettigrew. Et il s'était caché pendant près de douze ans, comme un lâche, après avoir fait accusé Sirius, quand celui-ci l'avait retrouvé.

- Oh… et Remus Lupin ? Il a pu prendre soin de toi alors…

Mais au vu de leur expression ce ne fut pas le cas…

- Ehbien à l'époque, il a été suspecté comme faisant partie du groupe partisans aussi à cause certaines croyances populaire sur son espèce…

- Pourquoi les Loups étaient suspectés ? Le trio le regarda surpris. Quoi encore ?

- Oh non rien, chez vous aussi Remus est un Loup-Garou…

- Non, un Lycan. Ce n'est pas pareil. Et oui, nous savons qui est quoi bien évidemment. Les créatures ne sont pas un sujet tabou. Pourquoi le seraient-ils ? Ils participent dans la société, ont un travail… comme tous le monde.

- Enfin quoiqu'il en soit, tenta de reprendre une Hermione stupéfaite, ici, les loups-garous – Remus en est un – sont très restreint dans leur droit de vie et de société… et la plupart par révolte, sous la gouverne de Fenrir Greyback… connu comme le loup-Garou le plus cruel de toute l'Europe… qui s'est mis lui-même sous celle de Voldemort qui lui a promis le sang des enfants de tous ceux qu'ils croiseront durant sa conquête…

- Mr Greyback est sous les ordres de ce Mage Noir ?!

- Oui, pourquoi ? Que fait-il chez vous ? Le connaissez-vous ?

- Il est un Lycan, et le représentant de toutes les meutes d'Angleterre et agent de liaison des Loups au Services des créatures Magique entre le Ministère de la Magie Anglais et le CIS !

Un silence choqué lui répondit. Eberlués, le trio d'or n'en croyait pas leur oreilles. C'était une sacrée information-là qu'ils avaient à diriger !

- Ehb- ehbien pas ici, eut du mal à répondre Hermione. Ce monde d'où il venait lui semblait surréaliste. Comment pouvait-on avoir autant de différence significative… ou était-ce pour cela qu'ils était appelé « parallèles » ? Qui en a eu l'idée ? Commen-

Mais Hermione se secoua la tête pour reprendre ses esprits, ce n'était pas le moment de se perdre, conjecture philosophique.

- Et donc, et donc comme je disais, euh… ah oui ! Les loups-garous ici sont victimes de beaucoup de préjugés et trouve difficilement du travail… et leur est donc quasiment, voir impossible, d'avoir un enfant légalement sous leur garde… à moins que celui-ci fut déjà marié, et où avaient un déjà un enfant lorsqu'ils furent contaminé… et leurs droits diminues de jour en jours sous la peur collective de Greyback…

Il la regarda choqué tout autant qu'eux ! Les pauvres Loups ! Ils ne méritaient en aucun cas cela !

- Cela fait quand même de sacrées différences…

Elle hocha la tête. Elle s'habitua de plus en plus à ce Malfoy qui la regardait sans aucune animosité. Elle crut même déceler de la tendresse à un moment donnée, mais préféra s'abstenir d'approfondir cette partie.

- Et donc qui a pu t'élever ? Severus ?

Apparemment ce n'était pas la bonne chose à dire, car celui-ci leva les yeux vers lui, en colère.

- Pas du tout ! D'ailleurs le professeur Snape et Harry ne s'entende absolument pas ! répondit précipitamment Hermione.

- Ahbon ? Severus ne l'a pas fait ? N'était-il pas ami avec ta mère ici ? le regarda surpris Draco.

- Bien sûr que non ! Quelle question ! cracha Ron.

Harry et Hermione se lancèrent un regard.

C'est vrai, ils n'avaient jamais dit à Ron le contenu de la pensine qu'avait vu Harry l'année dernière.

Qu'est-ce qu'ils cachent ces deux-là ? fronça légèrement des sourcils Draco, voyant le regard qu'avait partagé les deux autres amis. Il ne dit rien à voix haute et garda pour lui cela pour l'instant.

- Alors qui t'as donc élevé ? Questionna-t-il pour de bon.

- Harry a grandi chez sa tante, son mari et son cousin.

- Oh c'est très bien alors, sourit-il.

Mais il perdit vite son sourire, car, apparemment, ce n'était toujours pas la bonne chose à dire ! A croire que c'était un mauvais gag du destin, car celui-ci leva les yeux vers lui, à nouveau en colère.

- Quoi encore ?! Qu'est-ce que j'ai bien pu dire qui ne va pas….

- Tu connais ma tante ? l'agressa Harry.

- Oui, bien sûr. Répondit perdu le blond.

- Attends Harry ! Attends ! se précipita à dire Hermione. Peut-être que c'est aussi différent chez eux sur ce point !

Elle se tourna vers lui et le voyageur comprit qu'elle attendait qu'il réponde rapidement quelque chose qui puisse l'aider :

- Oui je connais ta tante Pétunia, elle est souvent là chez vous, ou que ce soit dans vos anniversaires ou aux réceptions mondaine du monde magique… mais ça c'est normal, étant marié à un Londubat.

Les trois adolescents s'étranglèrent sous l'information fantasmagorique !

Purement et simplement.

La tante de Harry, qui détestait la magie, et tout ce qui avait attrait ! Elle était mariée en plus à un Londubat !

Harry n'en croyait pas ses oreilles. Sa tante qui faisait partie de sa vie, comme une vraie tante de ce qu'en disait le blond, qui faisait partie du monde qu'elle détestait, et jusqu'à qu'un Malfoy puisse la connaître en plus !

Il n'en revenait pas. A quel point cette Pétunia était différente ?!

Bon sang ! Ce monde lui paraissait complètement fou !

- Co- Comment s'a-s'appelle son mari ? bégaya Harry, ahuris et pétrifiés.

- Léonard Londubat. Fils ainé d'Augusta Londubat.

- Et ils ont un fils ?

- Oui, Léopold Londubat. Et une fille : Tulipe Londubat.

- Il a déjà quitté Poudlard. Il était dans la même année que Perceval Weasley à Gryffondor. Fit-il en regardant le Weasley d'ici. Enfin si dans ce monde il y a un Perceval dans votre fratrie, bien évidemment.

- Si ! Si ! Il y'en a un ! déclara Hermione, toute aussi soufflé que Harry. Et comment vont les parents de Neville ? Enfin si vous avez un Neville Londubat aussi… finit-elle incertaine.

- Oh si ! Il est à Poufsouffle.

- Et ses parents ? Qui sont-ils ?

- Franck – le cadet – et Alice Londubat née Stewart. Ils étaient à Gryffondor et Serdaigle. Ils ont également une fille : Elysandre Londubat, trop jeune encore pour Poudlard.

- Et- et ils v-vont bien… ?

- Parfaitement ! la regarda bizarrement le Draco. C'était quoi cette question étrange ? Mais il continua :

- Comment est ta tante ici ? demanda doucement Malfoy.

A cette question Harry se tendit. Hermione qui sentit ses doigts se resserrer, lui caressa la main pour l'aider à le détendre.

- Ici, ma tante une moldue qui hait la magie, sa sœur, les sorciers et tout ce qui sort de la normal par extension, tenta de manière neutre Harry. Et a dû m'élever quand même avec ça.

- Oh.

Le silence revint.

Ils avaient besoin de digérer. Tous.

Toute cette situation n'était que folie… il ne savait même plus par quoi commencer… continuer… mais pas finir car certainement ils auront d'autres questions… mais poser quelle question ? Si la prochaine leur provoquerait définitivement une syncope… ou s'il s'agira de la suivante… on n'en sortirait pas !

- Je veux faire pipi.

Tous sursautèrent.

L'enfant fut oublié durant toutes ces questions !

- Ah euh, hum excusez-moi, mais il y aurait-il des toilettes dans les parages ? Pour Violette.

- Pomfresh doit sûrement en avoir… Laisse-moi l'emmener ! Comme c'est une fille et que j'en suis une, ce sera plus facile ! Hermione sourit à la petite, mais celle-ci se tourna vers Draco pour savoir quoi faire.

- Si cela ne te dérange pas, lui adressa-t-il un sourire charmeur, et Violette lui sourit alors à son tour, alors que Draco la posait à terre, face à elle. D'ailleurs Hermione le reconnut comme celui de la pensine et rougit sous l'affluence du souvenir. Celui-ci eut un sourire en coin, appréciant grandement l'effet qu'il lui faisait.

Harry fronça des sourcils sous la scène, et Ron bouillona, aussi rouge que ses cheveux.

- Viens avec moi, souffla la plus grande à l'enfant en lui tendant la main. Violette lui donna, et elles disparaissèrent en souriant l'une à l'autre, sous le regard des garçons.

La porte du fond du fond de l'infirmerie claqua. Et le silence reprit sa place…

Seulement pour un millième de secondes semblerait-il, car Ron semblait en avoir gros sur la patate à l'évidence.

- Alors toi écoute moi bien… commença-t-il en le pointant du doigt. Je ne veux plus te voir adresser un tel regard sur notre Hermione ! déclara Ron sur un ton possessif, qui fit froncer des sourcils même Harry.

- Un regard ? Quel regard ? J'ai tout simplement été poli… une notion qui semble te faire défaut depuis le début de notre rencontre. Fit hautainement Malfoy.

Ahoui. , il ressemblait vraiment à son double !

- Ne me prends pas pour un imbécile ! Tu la regardais comme- comme si tu lui faisais du charme ! ragea-t-il.

- Je ne vois pas de quoi tu parles. Tu délires Weasley ! répondit Draco railleur.

Le-dit délirant sortit sa baguette et la pointa vers le blond.

- Je sais très bien ce que je dis la fouine ! Cria-t-il.

- Ron ! Calme-toi ! intervint Harry.

Celui-ci le regarda perdu un instant.

- La fouine ? Pourquoi tu mes parles d'une fouine ?

Ronald eut un sourire mauvais :

- Oh ? Ecoute Harry, apparemment le Malfoy de cette autre dimension, n'a pas connu la même humiliation qu'ici…

- Humiliation ? reprit le blond. Quelle humiliation ?

- Comme si j'allais te le dire… ricana le roux.

- Maintenant que tu en as parlé, réponds.

- J'ai pas à t'obéir Malfoy ! cracha-t-il.

Le blond perdait doucement patience face à cette version de Weasley très… hostile. Si ça allait durer comme ça toute sa scolarité, il veut rentrer fissa chez lui !

En embarquant cette version de sa petite-amie avec lui. Cela allait de soi.

- … Eh Oh ! Tu m'écoutes quand je te parle ! l'agressa le belligérant.

- Pas du tout ! J'ai perdu le fil tellement tu brailles plus que tu ne parles depuis ton arrivée, renifla avec dédain le faisant-face.

Comment restait-il encore le plus calme alors qu'il n'avait pas sa baguette ? Tout simplement parce qu'il portait sa bague d'Héritier qui lui viendra à sa rescousse.

Il n'était plus le seul à la porter. Puisqu'il était l'Héritier du domaine, il avait pas le choix de la porter – comme tous les autres – pour être reconnu dans le rituel, face aux invités. Toutefois, ils avaient tous remarqués à leurs réveils que leurs bijoux familiaux de protections étaient réapparus.

Comment ? Ils ne l'expliquaient pas… comme toute cette situation ! Les voies de Magia étaient impénétrables !

Peut-être un cadeau de sa part pour les aider dans cette situation rocambolesque ?!

Il ne connaissait pas les talents de son adversaire en duel, pour sortir sa baguette. Et même si, le plus empoter des duellistes aurait eu le temps de lui jeter un sort le temps qu'il sorte la sienne.

De plus…

- Qu'est-ce-qui se passe ici ?! intercéda une voix plus féminine.

Tous se tournèrent vers le fond de la pièce.

Une Hermione furieuse s'y trouvait, la petite ayant toujours sa main dans la sienne.

Elle était vraiment belle… sauf quand sa furie était dirigée vers lui bien évidemment, mais elle gardait quand même son aura digne même dans ce monde.

- Je pars moins de dix minutes, et vous voilà en joue, baguette sortie !?

- C'est à cause de lui ! accusa Ron directement.

Draco tourna un regard scandalisé vers son accusateur. Comment ça ?!

Hermione qui vit le regard du blond, décida de se retourner vers Harry qui semblait retenir Ron.

- Harry. Qui a commencé ? l'interrogea-t-elle, le regard dur.

- eh- ehbien… euh-

- Harry ! La vérité, s'il-te-plaît.

Celui-ci se dégonfla et répondit alors :

- Ron.

Hermione se tourna immédiatement vers l'inculpé.

Le rouquin actuellement bouillonnant de rage, face à ce qu'il considérait comme une traîtrise, se détourna de lui pour faire face à son amie :

- C'est lui qui a commencé !

- Ah oui ? Ce que je vois moi, c'est que tu as encore sortie ta baguette en premier… sachant les ennuis que cela nous a déjà causé ! Et cause encore maintenant, vu la situation… fit-elle référence à la soirée d'Halloween.

Celui-ci rougit du sous-entendu. Elle voulait dire que si ce Malfoy est là c'est de sa faute !

Comment osait-elle ! lui faire à pour un Malfoy en plus !

- Sors.

Pardon ?!

- Quoi ?!

- Je t'ai dit de sortir. Répéta Hermione.

- Tu n'as pas le droit ! S'égosilla Ron

- Oh que si elle a le droit, surtout lorsque sa proposition permet à mes autres patients de se reposer en paix ! Se mêla à son tour Pomfresh. Et c'est moi qui vous l'ordonne Mr Weasley ! Allez-vous vous récrier à nouveau ? L'interrogea l'infirmière.

Ron grogna une réponse, et se retourna pour prendre la direction de la sortie…

- Harry vas-y aussi.

- Quoi ? Pourquoi ?! Il tourna la tête vers elle.

- Pour vous assurer qu'il ne s'en prenne pas à d'autre pendant sa colère Mr Potter, ce fut la plus âgée qui lui répondit avec sagesse.

Il n'eut d'autre choix alors de le suivre.

Il jeta un dernier regard à la petite, avant de s'en aller.

Les deux femmes laissèrent échapper un soupir de lassitude. Poppy Pomfresh sourit alors à Hermione et lui dit :

- Bien, désormais je vous laisse avec nosnos invités.

Et elle s'en alla à son tour.

Draco pensa qu'il s'agissait du moment parfait.

Justement avant que Weasley le coupe dans son fil de pensé… il en était au fait que si Hermione le voyait seul et non armés face à ce crétin, cela incriminerait Weasley – et s'en débarrasserait plus vite, tandis que pour lui, ça ne démontrerait que de bonne foi de sa part…

On était Serpentard ou on ne l'était pas !

Merci Weasley.

Mine de rien, il était tout de suite plus détendu, sans un regard parfaitement haineux à son égard posé en tout temps sur lui.

Son numéro pouvait commencer ! Plus tôt il s'y prenait, plus tôt il entrera dans ses bonnes grâces !

Il se pencha vers Violette et prit une voix douce et charmeuse, la même qu'il utilisait pour bercer Vénus :

- Dis-moi jolie fleur… la fillette gloussa au surnom. Que fait un gentleman lorsqu'il a embêté une Demoiselle et qui lui plaît … ? Son regard dériva vers Hermione pour ses derniers mots, avant de retourner vers Violette.

La petite réfléchit sérieusement, la main sur le menton.

Elle devait le savoir, parce qu'elle venait d'une famille importante et que les garçons devaient toujours être gentils avec les filles. C'était ce que maman disait.

Papa quand il énervait maman, il achetait des chocolats ou des fleurs en plus de pleins de bisous…

Mais elle sait aussi qu'on peut pas faire apparaître de la nourriture !

Maman avait dit « non » lorsqu'elle avait voulu faire apparaître le même gâteau à la fraise que pour son anniversaire avec sa baguette ! Et après, elles sont allées le faire dans la cuisine ! A la main ! C'était drôle !

Elle gloussa seule dans son coin, sous le regard des autres.

Mais on peut faire des fleurs ! Comme Papa avec sa baguette !

- Des fleurs !

- Exactement. Bravo princesse. Et il se releva. Regardant Hermione droit dans les yeux.

Il sortit sa baguette, et, sous l'angoisse d'Hermione de voir la même figure d'un ennemi avec une baguette alors qu'elle était désarmée, la pointa sur elle, fermant les yeux pour se concentrer et…

Fit apparaître une énorme composition de fleurs, magnifiquement appareillées. Roses rose, roses blanches, tulipes rose sombre et tulipes orange… et deux couples de lilas blancs et foncés encadraient un splendide renoncule jaune qui attirait l'œil sur l'assemblage de couleurs vives… un ruban pervenche – sa couleur préférée ! – tenait le bouquet en place.

Il ramena sa baguette à lui, et en décrocha la superbe composition.

Il leva à nouveau les yeux, et le lui tendit, s'inclinant légèrement.

- Pour me faire pardonner mon comportement, voici Jolie Demoiselle.

Et Hermione, qui avait déjà étudié le français, ayant eu ses grands-parents qui vécurent leurs retraites là-bas, comprit très bien ces derniers mots.

- Il n'y a rien à pardonner…

Elle rosit en baissant les yeux vers le bouquet, leva la main vers celui-ci, hésitante.

L'apparition florale s'approcha finalement plus vite d'elle, qu'elle ne le fit, sous l'intervention de Malfoy, et elle le prit donc plus rapidement.

Une fois en main propre, elle le regarda, de plus près. Le sentit. Le parfum qui s'en dégage était enivrant.

Elle leva la tête et lui sourit. D'un sourire sincère alors.

Il le lui rendit. Et elle se rendit compte à quel point ça lui adoucissait le visage…

Il lui tendit la main alors, une image fugace de Harry en première année après l'incident du Troll lui passa sous les yeux, au vu du paysage, et lui dit :

- Et si nous recommencions depuis le début ? Qu'en dis-tu ? Il arqua un sourcil, un air joueur sur le visage. Enchanté Miss, mon nom est Malfoy, Draco Malfoy*. Auriez-vous l'amabilité de me partager le vôtre ? Dit-il avec un sourire plein de charme.

Et alors elle se décida.

Hermione n'était pas quelqu'un plein de préjugés. La seule raison pour laquelle elle s'était mis à détester Malfoy et les Serpentard, c'est car il l'avait haït la première. Sans qu'elle puisse se défendre ou s'exprimer. Et sur un sujet complètement abjecte.

Sa simple naissance.

D'ailleurs, elle ne cherchait jamais le combat ! Même lorsqu'ils la provoquaient… baguette en main toujours, il ne fallait pas plaisanter non plus.

Or celui-ci, non seulement se présenter de manière séductrice peut-être, mais sincère aussi. Avec même une proposition d'un attouchement physique, alors qu'elle savait que les Serpentard de son monde préféreraient se brûler la main que de la lui serrer. De peur d'être ''contaminé''.

Elle lui sourit alors. Et lui prit la main en retour, qu'il avait attendu patiemment, pendant qu'elle le fixait, disant à son tour

- Enchanté également ! Mon nom est Hermione Granger ! sourit-elle, plus détendu qu'elle aurait cru plus tôt.

- Ravie de pouvoir mettre un nom sur la personne qui enchante mes yeux…

Elle écarquilla des yeux sous la réplique et eut la surprise de le voir soulever sa main la faisant pivoter… pour finalement terminer sa phrase pour poser ses lèvres sur sa main en guise de baise-main – qui durait par Merlin ! - tout en la fixant droit dans les yeux !

Hermione rougit sous le regard gris intense qui s'accrochait à elle, et ses lèvres qui s'attardaient plus que nécessaire, ne s'attendant pas du tout en revanche à autant d'égards en guise de réponse !


Voilà voilà !

* je ne peux personnellement pas m'empêcher d'entendre la voix de Draco lorsqu'il se présente dans le premier film, pas vous ? XD

Bienvenue dans les reviews !

A toute !