Bonjour Bonsoir !

Voilà un nouveau chapitre !

Je me suis relu rapidement et ais enlevé les plus gros qui écorchaient les yeux !

S'il reste des fautes... Sorry !

Enjoy !


Chapitre 10 : Des contes et des fleurs

- Oh ma tête ! grogna le concerné.

Il fronça des sourcils, se demandant ce qui a bien pu lui donner un tel mal de crâne… il était pourtant sûr de ne pas avoir bu hier…

Non. Il n'avait pas bu. Il était chez les Malfoy… quand une lumière est apparue et l'avait touché au niveau de son cœur. Tout devint noir sans qu'il ne comprenne ce qu'il se passe !

Le jeune homme ouvrit brusquement les yeux. Il les referma immédiatement. Les rayons du soleil orangé, qui devait se lever ou se coucher, lui atterrissaient directement dans les yeux, à travers la fenêtre. Il remit ses mains en visière et se les rouvrit à nouveaux.

Il était à l'infirmerie de Poudlard.

Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

Il se redressa lentement, la tête ne lui tournait plus. Et put voir qu'il ne fut pas seul en observant les lits qui s'alignaient à ses côtés. Sa mère, Luna, Hermione, Katarina, et Nikolaï était couché.

Que faisait-ils tous dans la pièce ? pensa Harry.

Il se leva. Doucement, au cas ou le tournis le prendrait par surprise. Et sortit du lit.

Il y avait en plus, du sien maintenant, quatre lits défaits aussi.

D'autres victimes de cette mystérieuse lumière blanche ? Il ne le savait pas. En revanche, ce qui était sûr, c'est que Mrs Pomfresh arrivait bien plus vite à son chevet habituellement… il se savait l'un de ses élèves préférés dans l'école…

Il marcha. Droit devant lui pour rejoindre le bureau de Mrs Pomfresh, qui ne venait toujours pas. Etait-elle trop occupée ? Et l'avait oublié sur le moment ?

Et se cogna à la barrière plus tôt. Dans le même schéma que ses amis précédemment, sans qu'il ne le sache.

Pourquoi ne pouvait-il pas avancer !? Il plaça ses mains devant lui et rencontra à nouveau une surface solide. Qu'est-ce que c'est que ça ? Pourquoi une barrière se présentait là ?! Il longea celle-ci, et se rendit compte qu'elle englobait toute sa rangée, lits occupés et non occupés.

- Hey ! Il y'a quelqu'un ?! apostropha-t-il dans le vide.

Mais aucune réponse lui parvint…

...

PDV Draco

Lorsqu'il entendit du bruit à sa gauche, Draco leva les yeux, et vit l'un de ses meilleurs amis gigoter dans son lit.

Harry – son Harry - commençait à se réveiller !

Il se leva précipitamment, et interpella Susan et les deux fillettes – Violette et Anastasia-Eileen –, qui l'une leva les yeux à son tour des journaux périodiques de ce monde, aimablement offert par le sosie de l'une ses amies, et les deux autres autre se désintéressèrent des jouets moldus pour enfants amené par sa cousine Dora… enfin non.

Parce qu'elle ne l'était pas, et préférait être appelé Tonks plus tôt. D'ailleurs sa cousine était quelqu'un de beaucoup plus calme et adroite.

Peu importe.

- Oui, Draco ? demanda Susan.

- Regarde ! Harry se réveille !

Les autres filles se tournèrent vers l'autre côté de la salle, virent en effet celui-ci commencer à découvrir la désagréable surprise qu'était cette barrière qui les avait tous embêtés à leur réveil.

- Harry ! S'exclama de joie Violette.

Mrs Pomfresh arriva, alors que ses camarades et sa sœur le voyaient faire le tour de sa cage.

- J'ai déjà envoyé un mot au Professeur Dumbledore ! les informa-t-elle.

- Et Harry i' peut sortir ? continua-t-elle.

- Nous devons attendre son mot de confirmation. Mais je vais déjà en informer un elfe pour qu'il amène vos plateaux… de toute façon, c'est bientôt leur du dîner ! Winky !

Pop !

- Madame l'infirmière Pomfresh a appelé Winky ? demanda la petite créature, au nez de groin et les yeux larmoyants.

- Oui. Peux-tu commencer à préparer des plateaux pour nos visiteurs, un de plus s'est réveillé d'ailleurs, il faut donc en rajouter un… je pense même que préparer quelques autres plateaux à l'avance, car à cette vitesse, je pense que les autres se réveilleront dans la nuit jusqu'au matin ou demain midi si tout va bien…

- Bien Madame ! Mais Winky peut rester éveillé pour aider y'a pas de soucis ! s'exclama la concerné.

- Ce ne sera pas à la peine. N'oublie pas les sorts de conservation pour les plats !

- Oui Madame ! Et elle disparut dans un nouveau Pop.

Poppy se tourna vers une version Serpentarde d'Harry Potter, ce qui lui fit tout drôle il fallait l'avouer !

Mais… elle l'observa chercher le regard baissé tout autour de la protection… elle se demanda s'il avait connaissance alors des runes de terrain, souvent utilisé dans des hôpitaux pour les patients à risques… enfant intelligent. Il ne lui semblait pas le leur avait pour option les Runes dans leur monde, mais celui-ci doit l'avoir, ou ne pas s'être arrêté à son nombre d'options classiques comme Miss Gran- Oh !

Une note était apparue sur la table à côté d'elle.

Elle s'en empara et lu le mot du Directeur – dont elle avait reconnu l'écriture.

« Merci de m'avoir prévenu. Vous pouvez déjà emmener le nouveau réveillé de l'autre côté de la barrière, et laissez ses compagnons lui expliquer la situation.

Je vais également vous renvoyer la pensine –le souvenir de la répartition intégrée – avec Fumseck pour appuyer leurs dire.

Pouvez-vous m'indiquer de qui s'agit-il cette fois-ci ?

Albus Dumbledore »

Elle reprit son mot et d'attendre un peu avant de renvoyer au dos l'identité de la personne en question.

- Monsieur Malfoy, je suppose que vous souhaiterez intervenir auprès de votre ami encore une fois ?

- Si vous le voulez bien…

- Bien. Alors je vais aller l'examiner et vous le confierais ensuite.

Et traversa la barrière.

...

PDV Harry

Alors que j'étais en train de vérifier la conscience des autres alités, j'entendis des pas derrière moi. Je me retournais avec méfiance, ma baguette prête à sortir de mon holster absolument indétectable si nécessaire. Il y avait un sort d'attraction mental dessus, même si ma baguette aurait loin de moi, elle serait venue sous mon appel – petit cadeau du Chef de la famille Serpentard à mon seizième anniversaire.

Mais j'eus la surprise voir celle qui ne répondait précédemment pas à mes appels.

- Mrs Pomfresh ?! m'exclamais-je.

- Bonjour, ou plutôt bonsoir, Mr Potter… comment vous sentez-vous ? fit-elle concernée.

- Hum.. ça peut aller. Je me sens un peu vidé d'énergie, comme si j'avais fait une sieste trop longue… mais à part ça tout va bien ! Du moins je pense. Pourquoi suis-je dans votre infirmerie d'abord ? Pourquoi une barrière nous entoure-t-elle ?

Je ne perdis pas de temp à l'interroger.

- Et si vous retourniez dans votre lit, le temps que je vous examine d'abord. Vous aurez vos explications ensuite, je vous l'assure. Elle lui sourit gentiment et l'invita à le rejoindre trois lits plus loin. Ce qu'il fit. Il n'avait pas de raison de douter d'elle après tout.

Et fit à son tour ce pourquoi elle fut venue.

- Ehbien, vous êtes en parfaite santé Mr Potter ! s'exclama-t-elle… presque surprise ?

Pourquoi ? Ce n'est pas la première fois qu'elle m'examinait… est-il arrivé quelque chose de plus grave ?

- Vous êtes juste un peu affamé, mais tout va bien. Un plateau repas et vous serez de nouveau plein d'énergie !

- C'est parfait alors. Et donc, vous disiez à propos de ma présence ici ? rebondis-je sur ma présence en ces lieux.

- Suivez moi, fit-elle en commençant à se déplacer aux niveaux des limitations, et elle disparu sous ses yeux.

Ecarquillant légèrement les yeux, je compris finalement que la barrière n'était finalement pas que physique, mais visuelle aussi.

Pourquoi ?

Je pris aussi conscience en se dirigeant prudemment vers celle-ci, histoire que si cela ne marche pas je ne me la prenne pas de plein fouet, que l'infirmerie n'était pas si vide que je devais le penser…

Et effectivement. Tout ceux en face de moi – quatre personnes – représentaient le nombre de lits manquants derrière la barrière, calculais-je rapidement.

- Harry ! Violette couru vers mes bras que je lui avait tendu en réponse. Anastasia la rejoins aussi alors dans les bras. Elles me serrèrent toute deux de leur menues bras.

- Harry ! J'étais toute inquiète, commença à débité Violette. Et j'étais réveillée toute seule et après Draco m'a aidé et puis parrain nous a pas amené avec lui mais après c'était pas parrain notre vrai parrain s'et-

- hum hum ! Violette. La coupa Draco. Je pense qu'il vaut mieux que ce soit moi qui explique à Harry la situation… tu le noies sous la dose d'information sans queue ni tête…

- Mais je voulais le faire ! Bouda la plus petite.

- Tu pourras ajouter des détails si tu le souhaites pendant que je raconte, d'accord ? Lui concéda mon ami.

- D'accooord euh… répondit ma sœur.

Mais elle resta dans mes bras.

- Anastasia tu vas bien ?

- Oui ça va merci Harry !

Je lui adressait un gentil sourire, au second enfant dans mes bras. Elle était comme ma cousine, ma mère et son père se considérant comme frère et sœur.

- Susan, comment vas-tu ? M'adressais-je à elle à son tour.

- Plutôt bien Harry, merci. Elle me sourit de son habituel sourire doux en accompagnement de sa réponse.

- Mec, commença à m'adresser la parole Draco, ce que j'ai à te dire va te choquer à haut niveau… je l'ai été moi-même. Alors, s'il te plaît, surtout si tu gardes ta sœur dans tes bras, assis-toi.

Son ton était mortellement sérieux. J'eus peur.

Qu'est-ce-qui se passe ? On pourrait croire qu'il allait m'annoncer la mort d'un proche… mais j'avais vérifié ma mère et elle respirait la santé, même endormie ! Des joues roses, ses cheveux flamboyant et une respiration saine.

Mais pas mon père. Je ne l'avais pas vu…

- Draco accouche ! Grognais-je sous le suspense.

- Ehbien voilà, tu sais le soir de Samhain, tu te rappelles de ce qu'il s'est passé ?

- Une grande lumière blanche, j'ai ressenti de la chaleur, puis trou noir… et je me suis réveillé ici… avec toi qui tarde à me répondre ! Lui rétorquais-je avec un regard noir.

Pas touché pour un sous, il conserva un visage neutre et continua :

- Ehbien on s'est pas trop ce que s'était cette lumière, mais, on a été transporté quelques part, toi, Susan, Violette, Anastasia, et les autres encore allongés.

- Et quoi ? A l'évidence peu importe où l'on a fini, nous avons été retrouvé…

- Sauf que nous n'avons pas été envoyé dans une autre ville, ni un autre pays… mon ami fit pause, comme pour que m'imprègne de ce qu'il disait. Harry, nous avons atterri dans un autre monde… un monde parallèle.

Silence.

Je le regardais.

Et j'éclatais de rire.

Un monde parallèle ? Se fichait il de moi ? N'avait-il pas trouvé meilleur blague pour mon réveil ...?

Et pourquoi les gamines arrivaient-elles à garder leur sérieux ? Elles sont friandes de farces et plaisanteries en tout genre…

Je perdais le sourire petit à petit, alors que les regards mortellement sérieux que me partageaient Draco et Susan me touchaient.

- Mec ? C'est quoi se délire ? Tu plaisantes j'espère… y'a pas moyen !

- Pas du tout Harry. On est arrivé dans cet autre monde le soir d'Halloween… nous avons même rencontré ton double dimensionelle ! Et celui de notre Hermione aussi ! Je te le jure sur ma magie !

Un filament doré, qui sortait à la vue de tous du cœur de Draco, m'atteignit en plein cœur, augmentant mon incrédulité. Je sentis ma bouche se détendre…

J'était sans voix. Je ne savais plus quoi penser. Le cerveau blanc, seul la magie qui réchauffait en mon sternum m'indiquait que Draco ne mentait pas et me gardait attentif à la conversation bien malgré moi.

- J'ai une preuve pour t'aider à réaliser…

- Quoi ?

- Une pensine et un souvenir. Prêté par le Directeur Dumbledore de ce monde.

Je préférais ne pas commenter ce fait, et demanda d'accéder à cet artefact sur-le-champ.

Il me le fut donné, et j'y plongeais mon doigt, puisque je ne sortis pas ma baguette, pour voir le souvenir.

…oOo…

Le souvenir m'avait laissé sans voix.

Et si les constations superficielles et rapide que Draco me partagea durant mon repas sur les relations qu'entretenaient nos doublesDraco et Susan m'avaient forcé à me sustenter avant qu'il ne me laisse atteindre les journaux – m'inquiétèrent… que dire alors que des préjugés qui ont amené au contexte politique et la guerre actuels !

Tout semblait être dérangé ici !

J'étais resté silencieux après l'avoir vu le souvenir. Essayant d'assimiler à quel point ce monde était différent du nôtre. Nev', Hermione, moi… à quel point avoir changé de maison ont dévié les choses.

Très silencieux. Même Violette m'a laissé en paix et est allé jouer pendant que je compulsais les journaux un part un, mon incrédulité montant en flèche.

Journaux – les plus remarquables / intéressant dans notre situation - fourni par l'Hermione de ce monde qu'il avait vu dans la pensine qui commençaient dans la tranches des années 30.

Okay.

Donc ici Grindelwald fut un Mage Noir en puissance. Qui voulait la domination de tous les moldus du monde. « Pour Le Plus Grand Bien », selon le journal.

Rien que ça.

Il faillit finir au pouvoir grâce à une ruse lors des élections des Manitou suprême – en ayant ensorcelé un Quili ce qui était un énorme sacrilège – et avait quasiment réussit cet exploit… avant de se faire attraper et vaincre plus tard par le Dumbledore de ce monde.

Je passais quelques journaux, des élections de Ministre qui changeait un peu des leurs, des nouvelles lois du qui… semblaient de plus en plus raciste envers les créatures, trouvais-je.

Le nom d'une dame revenait souvent : Ombrage. Il passa de Ambrius à Dolores. Sauf que jamais je n'avais entendu parler ni de lui ni d'elle chez nous.

Peu importe.

J'avais continué ma lecture et tombais sur les premières mentions d'un certain ''Vous-savez-qui'', qui commençait à se faire connaître pour sa position sur les moldus – qu'il voulait exterminer – et les née-moldu – qu'il voulait asservir….

Toutefois, non, justement je ne le sais pas. Qui est-ce ?

Le journaliste n'a-t-il pas eu la présence d'esprit de lui demander son nom ? Ils sont pourtant, normalement, compétents à la Gazette Magique !

- Qui est-ce ?

- A propos ? Demanda Draco, bien qu'il eut une idée de quoi parlait son ami….

- Ce ''Vous-Savez-Qui''.

- C'est un Mage Noir qui sévit actuellement ici, et il s'est prénommé Voldemort. Cependant il a posé un tabou sur ce nom, pour envoyer ses milices d'adhérents pour tuer les personnes qui osent le dire - et donc les gens on peut de le prononcer – comme s'il était maudit.

D'aaacord... Donc on a droit à un narcissique en plus d'un mégalomane dérangé.

De mieux en mieux, que voulez-vous que j'en pense. Ce pays à l'air gangrené par cette toxique utopie de supériorité aux moldus… Deux guerres sur le même sujet – un qui veut la domination et l'autre qui veut leur élimination – en moins d'un siècle… ça fait beaucoup quand même là, non ?*

- Voici vos pyjamas pour la nuit ! Arriva Pomfresh avec une pile de vêtement pour la nuit. Il semblait évident pour elle que nous passeront la nuit ici dans nos lits.

L'heure du couché fut donc arrivé, et je dus lâcher ces journaux pour préparer ma petite sœur et la mettre au lit, alors que Draco en avait fait de même avec sa petite cousine par la Magie. Susan, après que nous ayons décidé de nous occuper des filles nous-mêmes en déclinant sa proposition, s'isola à son tour pour se changer, et revint au moment où nous bordions les filles…

- Je veux une histoire ! déclama Violette.

- Je n'en ai a pas sous la main Vivi.

- S'il te plaîîîîîîît… geigna-t-elle.

- Il doit bien avoir des livres de contes dans la bibliothèque, intervint Susan.

- Oui mais on a ordre spécifique de ne pas sortir de l'infirmerie. Pinça des lèvres le troisième… mais une idée lui vint soudainement :

- On peut appeler Hermio- enfin la Hermione d'ici pour le faire ! On appele un hibou et lui envoie un mot pour qu'elle puisse amener un livre de contes. Puisqu'elle est préfète, elle a un couvre-feu plus large que les autres élèves.

- Bonne idée, répondit la plus âgée des filles, sous les exclamations ravies et impatientes des plus jeunes.

- Okay… je vais en appeler un, déclarais-je qui était le plus proche d'une fenêtre. J'ouvris la fenêtre et sifflais au-dehors.

Nous patientâmes quelques minutes, quand une tâche blanche commença à apparaître dans la nuit noire.

Lorsque celle-ci arriva plus proche, j'eus la surprise de voir Hedwige ! Mais celle-ci ne deva- n'était pas être la mienne. Il semblerait que malgré certaines déviance… plus ou moins folles ! … certaines choses restent immuable d'un monde à l'autre.

Elle regardait avec curiosité mais aucune méfiance. Comme si elle pouvait déjà détecter, malgré qu'elle ne connaisse pas, que je ne lui ferais aucun mal. Je lui souris. Son pelage était aussi immaculé que la mienne.

- Bonjour ma belle Dame… roucoulais-je envers elle. Je la caressais.

Elle lui répondit par de petit pincement affectueux sur les doigts.

- Tu sais que je ne suis pas ton bon Maître, n'est-ce-pas ? L'oiseau roucoula pour me répondre. Mais j'ai besoin que tu fasses un petit quelque chose pour moi… Je vais écrire un petit mot, et je souhaiterais que tu l'emmènes à Hermione Granger, on m'a dit qu'elle était l'amie de ton Maître… c'est vrai ? Elle roucoula plus joyeusement. Et-tu d'accord ? Elle recommença. Merci ma belle.

Draco lui tendit alors le mot que j'avais écrit durant la discussion. Je l'accrochais à sa patte et refermèrent la fenêtre lorsqu'elle reprit son envol.

- Tu veux vraiment pas essayer de t'endormir d'abord ? retentais-je envers auprès de ma sœur.

- Non ! s'exclama-t-elle.

Enfant têtue, pensais-je en levant les yeux au ciel. Je l'avais bien vu précédemment cacher un bâillement lors de sa conversation. Il nous restait plus qu'à attendre… soit je verrais la jumelle de la petite-amie de Draco, soit elle enverra seulement le livre.

…oOo…

Toc toc toc !

Des bruits secs résonnèrent dans un côté de la salle.

Harry tourna la tête et vit sa chouette présente à la fenêtre de la salle commune. Il alla la rejoindre pour la faire entrer une seconde fois en cette soirée, pour savoir ce qu'elle souhaitait. Il n'avait pas compris pourquoi tout à l'heure elle fut venue avant de recevoir ses caresses et repartir aussitôt. Allait-elle faire le même manège ? Pas que cela lui déplaisait, mais il restait curieux.

Alors qu'il lui ouvra, il eut la surprise de voir sa chouette passer devant lui après sa caresse pour s'envoler dans la salle… jusqu'à atterrir près d'Hermione. Celle-ci qui avait suivi Harry du regard plutôt, fut aussi surprise que lui, surtout lorsqu'elle tendit à elle la patte et non à son propriétaire.

Elle récupéra le parchemin qui de toute évidence était destiné à elle, et le déplia pour le lire, alors que Harry la rejoignit. Elle sourit devant le mot qu'elle lisait, un léger rosissement des joues… pourquoi ? Qui lui a envoyé le mot ?

- Qui est-ce ? demanda Harry.

- Eu- euh le- le deuxième de là-bas a besoin d'un livre qu'il lui faut trouver ! s'expliqua-t-elle rapidement.

Harry comprit alors de qui elle parlait. Il n'était pas seul dans l'infirmerie et Dumbledore avait vérifié que l'information ne s'échappe pas sans son consentement… Il ne savait pas comment il avait réussi à faire en sorte que les Serpentard ne parle pas et ne s'approche pas de l'infirmerie.

- Tu vas aller à la bibliothèque maintenant ? arqua des sourcils Harry, ne l'interrogeant pas sur ses couleurs.

Encore heureux que Ronald n'était pas là. Il avait mal au ventre – causes d'excès au repas – et refusait de retourner à l'infirmerie croiser cet autre Draco Malfoy à nouveau. Toujours vexé par le rejet d'Hermione plutôt. Et qu'on ait été plusieurs à avoir repris son comportement face à un Serpentard.

- Tu veux que je t'accompagne ? proposa-t-il.

- C'est pas la peine ! Tu aurais des problèmes. Je suis préfète, j'ai un couvre-feu plus tard que le tien qui est bientôt fini… si on voit un professeur, on pourra pas justifier ta présence ! D'ailleurs, il faut que je me dépêche avant que la bibliothèque ferme ! se précipita-t-elle à répondre en se relevant.

Elle lui laissa son livre en lui demandant de garder pour elle et s'en alla.

Hermione s'était dépêchée comme elle l'avait indiqué à Harry, pour récupérer un livre de contes pour enfants. Elle arriva dix minutes avant la fermeture, et se dirigea directement vers Mrs Pince pour lui demander si la bibliothèque contenait des livres de contes, pour qu'elle la renseigne sur leurs emplacements, et surtout qu'elle soit au courant de sa présence et ne ferme pas la bibliothèque par mégarde avec elle à l'intérieur durant ses recherches.

- Nous avons les contes de Beedle le barde, lui indiqua la bibliothécaire en lui indiquant l'emplacement du livre.

Elle n'en avait jamais entendu parler. Il fallait dire que, trop pressée d'avoir découvert ce monde, elle avait tout d'abord concentré tout ses efforts dans la preuve qu'elle méritait d'être une sorcière quand elle apprit les préjugés de ce monde, plutôt que de s'intéresser à des histoires fantaisistes. Ses preuves, elle les avait toujours faites à travers ses compétences académique d'aussi longtemps qu'elle se souvienne… s'était ce que ses parents lui avaient appris…

Repenser à eux lui coupa le souffle un moment, alors que son nez et ses yeux la piquaient… elle se força alors à respirer et ravaler ses larmes.

Après s'être reprise elle se dirigea vers les étagères pour retrouver le livre en question, avant de s'en emparer… elle le feuilleta, découvrant des titres d'histoires – ''Le Sorcier et la marmite sauteuse'', ''La fontaine de la bonne fortune'', ''Le sorcier au cœur velu'', ''Babbity Lapina et la souche qui gloussait'', et en finale ''Le conte des trois Frères'' – le livre était imagé… et elle le trouva typique finalement de ce qu'elle a vu des sorciers en arrivant dans le monde et l'emmena avec elle.

Elle sortit du rayon et s'en allait vers Mrs Pince, lorsqu'elle pila net, repensant à des paroles de Luna plus tôt, lorsqu'elle l'avait vu arrivé avec dans la salle commune de Gryffondor… « Quel joli bouquet ! La personne qui te l'a offert t'apprécie beaucoup ! », elle avait écarquillé les yeux. Hermione l'avait interrogé alors sur ce qu'elle voulait dire, et, par surprise, ce fut une Luna malicieuse qui lui avait répondu alors « Les fleurs savent s'exprimer par elles-mêmes… elles n'ont nul besoin de mon intervention ! » s'était-elle exclamée, avant de la laisser avec cette réponse et de se retourner vers Neville pour continuer leur conversation.

Ses pas la dirigèrent alors dans la section botanique pour rechercher un livre qui parlerait du langage floral. Elle l'embarqua lui aussi et retourna auprès de la maîtresse des lieux pour inscrire ces deux livres dans ses emprunts et se diriger vers l'infirmerie.

Elle ouvra doucement la porte et le vit. Au milieu d'eux.

Et le non des moindres… Harry Potter. Le Harry Potter de là-bas.

C'est nerveuse, qu'elle toqua après avoir ouvert la porte pour indiquer sa présence.

Tous se retournèrent.

Elle ne put s'empêcher de le détailler du regard. Il ne portait pas son uniforme aux couleurs vertes et argent du souvenir lorsqu'ils quittèrent le Poudlard de chez eux, il était en pyjama.

Logique.

Il n'était pas en cours et il s'agissait du soir.

Il lui semblait plus grand que son Harry. Peut-être une demi-tête de plus qu'elle et lui. Comme le Malfoy de là-bas.

Elle s'approcha, continuant de le détailler… ses cheveux en pétard ne changeaient pas ! Sa posture était sûre. Son regard l'était, bien qu'il la fixe dans les yeux sans se détourner, elle ne pouvait attester s'ils étaient similaires que son Harry à cette distance.

- Bonsoir Hermione ! s'interposa souriant Malf- hum, Draco maintenant, lui coupant la vue en s'approchant d'elle.

- Oh ! Euh- bonsoir Draco, lui souriait-elle doucement, en replaçant l'une de ses mèches derrière l'oreille. Geste qui fut suivit par Draco, qui lui accorda un sourire un peu plus grand devant sa gêne.

La gêne est beaucoup mieux que la haine, pensa-t-il en la regardant dans les yeux. S'était encourageant pour la suite de leur entente. Et prouvait qu'elle faisait au moins des efforts pour sa personne face à celle de son double. Et démontrait qu'elle avait plus de perspicacité que l'autre Weasley.

- J'ai- j'ai amené le livre de contes pour les petites ! lui tendit la brune, le livre.

- Super ! Merci à toi ! s'exclama -t-il. On ne savait pas quoi faire vois-tu… comme nous avons pas le droit de sortir d'ici, et que les petites insistaient pour leur histoire du soir, j'ai pensé à toi ! J'espère ne pas t'avoir dérangé… hésita-t-il, vers la fin de sa réponse.

- Pas du tout j'étais juste en train de lire dans la salle commune. Encore habillé ! Donc aucun souci !

- C'est gentil quand même… continua-t-il gardant le contact visuel.

- Alors bonne lecture ! fit Hermione en un geste pour partir en se détournant de lui, gêné de se rendre compte que leur entretient s'éternisait.

- Attends ! s'écria le blond en lui attrapant le poignet, le livre dans son autre main. Tu ne restes pas ? Il me semble en tant que préfète tu as un couvre-feu plus large que les autres élèves… fronça-t-il des sourcils.

- Hum ehbien vous allez lire une histoire pour les filles, et vous allez aussi bientôt vous coucher comme vous êtes en pyjamas… je pensais pas que vous souhaiteriez que je reste, rougit-elle à son contact.

- Pas du tout ! N'est-ce-pas ? se retourna-t-il pour demander confirmation à ses amis derrière lui.

- Pas du tout, répéta lentement Harry.

- En aucun cas ! intervint Susan en même temps.

- A moins que tu n'aimes pas les contes de Beedle le barde… ajouta Draco.

- Oh non, pas du tout.. pour ainsi dire, je ne les ai jamais lu, lui partagea Hermione, rosissante devant sa méconnaissance.

- Alors c'est parfait ! se réjouit-il. Reste écouter les histoires avec nous !

- Bon… d'accord, capitula la brune. Elle le suivit alors, à travers la barrière – qu'ils pouvaient désormais travers comme ils le souhaitaient maintenant au courant de leurs déconvenue.

Et elle remarqua qu'il ne l'avait pas lâché. Une constatation qui ne l'aidait pas à recouvrer une couleur normale.

Ils arrivèrent de l'autre côté.

- Hermione, vous n'avez pas fait réellement connaissance, je crois… voici le nouveau réveillé ! Harry James Potter de son nom ! fit-il les présentations. Harry, voici Hermione Granger.

- Enchanté de te connaître, présenta sa main Harry, fit-il neutre.

- De même, imita Hermione.

… Sauf qu'elle eut la surprise que lors de sa présentation formelle avec Draco, lorsqu'il lui accorda un baise-main à la place. Elle rougit sous l'attention. C'était plus de contact physique et élégant avec des garçons – des Serpentard de surcroît ! – qu'elle n'en eut de toute sa scolarité.

Elle ne vit pas le léger froncement de sourcil de Draco à côté d'elle.

Mais il ne s'attarda pas comme lui. Et lui laissa sa main bien plus rapidement qu'il ne l'avait fait.

- Viens t'installer sur mon lit, je t'en prie ! Harry va lire l'histoire aux filles. Intercéda Draco.

Les deux se retournèrent vers lui, Hermione considérant sa proposition, Harry lui accordant un regard étrange.

Il connaissait son ami.

Et celui-ci n'avait pour habitude de se comporter comme ça… Impatient et aussi enjoué – voir ouvert, et il lui avait coupé la vue aussi – avec des inconnus. Sans raison.

Le pauvre. Celui-ci ne pouvait pas savoir.

Il ne pouvait pas savoir, que comme ses amis étaient en avance dans les journaux, il avait déjà eu accès à des informations qu'il n'avait pas – ni Susan d'ailleurs – encore vu… notamment, une photo des Harry et Hermione de ce monde prise par la Gazette en quatrième année...

Une image qui l'avait singulièrement déplu. Sans compter toutes les rumeurs sur une soi-disant relation cachée à la vue de tous…

C'était pas rationnelle. Il en avait conscience. Toutefois, les faits – les sentiments plutôt – étaient là. Malgré lui.

- Eh bien si gentiment proposé… elle rosit et le suivit vers le lit en question de l'autre côté.

Harry qui s'était vu être accordé le rôle de conteur sans son consentement, dû s'y atteler alors, s'approchant au milieu des lits des fillettes qui se trouvaient entre les leurs également. Ils avaient décidé de changer de place tout à l'heure qu'ils se placent autour d'elles. Susan, il l'entendit, se plaça alors sur son lit à lui derrière son dos.

- Quelle histoires souhaitent nos jeunes demoiselles… leur sourit Harry.

- Babbity Lapina et la souche qui gloussait ! s'écria Violette.

- Es-tu d'accord Anleen ? interrogea le jeune homme par son surnom la seconde petite fille.

- Oui ! fit-elle souriante.

- Alors c'est partie pour Babbity Lapina et la souche qui gloussait… concéda-t-il en ouvrant le livre à la bonne page pour débuter le conte, après avoir jeté un dernier regard à son meilleur ami qui s'était assis plutôt près de cette version de sa petite-amie.

Il fallait vraiment qu'il s'explique avec lui plus tard. Il commença l'histoire d'une voix douce et mystérieuse :

- Il était une fois…

…oOo…

- Tu étais vraiment à la bibliothèque !?

Une forme blonde l'agressa à son entrée.

- Tu es allée rejoindre ton admirateur secret ?! Continua d'une voix aiguë la seconde plus brune.

- Mais lâchez-moi ! Se débattit Hermione.

Ses deux camarades de chambre la lâchèrent sous ses efforts.

- Alors ?! Rebondit Lavande en la regardant avidement. Pavarti à côté la fixait toute aussi impatiente.

- Outre que ce ne soient pas vos affaires… commença-t-elle, j'étais à la bibliothèque. Que ne vous en déplaise. Espérant couper court aux interrogations.

- Mais pourquoi tu as pris tant de temps ?! s'écria la blonde.

- Je cherchais des sujets dans des rayons dont je n'avais pas l'habitude.

Il lui fallait à tout pris garder son air neutre agacé, si elle rougissait, elle était finie !

- Mais d'où vient le bouquet ?! Insistait Lavande.

- Si je ne t'ais pas répondu de la journée ce n'est pas pour le faire maintenant, Lavande ! Gronda-t-elle.

- Tu pourrais faire un effort franchement, sachant que ce soit une vraie surprise que tu reçoives une telle attention venant d'un garçon ! Vue comment tu prends pas la peine de prendre soin de toi en vrai garçon manqué… rétorqua plus sèche que précédemment Lavande, c'est peut-être pour ça que seul Ron devait t'avoir dans le viseur depuis tant d'année.. avant de sortir avec moi !

Celle-ci avait également l'audace de la toiser de haut en bas, traduisant parfaitement ce qu'elle pensait de son style vestimentaire.

Hermione fut outrée.

Cette référence à Ron était d'une bassesse ! Il est beau l'honneur des Gryffondor…

De plus, elle négligeait peut-être son apparence, mais elle au moins ne s'exhibait pas comme elles le faisaient devant mes garçon pour attiré leur attention ! Ce qu'elle ne tarda à leur faire savoir :

- Pour commencer, je m'habille pour moi-même et non pour espérer l'attention des garçons ! Il y en a ici qui n'ont pas besoin de leurs regards pour être capable de vivre… assena Hermione d'un ton railleur.

Alors qu'elle allait lui répondre, elle ne lui laissa pas le temps, et la fit taire de nouveau en lui assénant :

- De plus, nous sommes dans une institution éducative ! Les affaires de cœur, je vous ferais dire, n'ont rien à y faire ! Vous devriez mieux vous devriez mieux vous concentrer sur les cours justement que vos apparences et celles des autres car vos notes frôlent de très près celui dont vous avez cité précédemment… et j'ajouterais à cela, que si vous recommencer à m'embêter avec de tels sujets superficiels, je vous mets en retenu – avec le professeur McGonagall – apprendre la dure loi du travail, sous motif de harcèlement moral et déplacé, puisque à l'évidence vous avez trop de temps pour pinailler sur ce genre de sujet ! Leur asséna Hermione.

Lavande pâli à la mention de la retenue avec McGonagall, tandis que Pavarti rougit sous le sous-entend de leur notes. Sa sœur n'avait pas assez de la reprendre avec ça déjà, il lui fallait une camarade de chambre pour le faire ! Déjà qu'elle n'était pas drôle en générale !

- Alors, si vous n'avez rien de plus intelligent pour m'adresser la parole, je vous conseille d et retourner d'où vous venez, et de me laisser en paix.

Le regard aussi haut qu'elles le pouvaient – voulant garder la face, les deux jeune filles firent demi-tour vers le lit de Lavande et fermèrent ses rideaux, lui accordant un dernier regard noir avant que leur contact visuel se coupe.

Hermione prit son pyjama se dirigea vers la salle de bain pour se doucher. Elle ferma la porte, la verrouilla… et lâcha alors un énorme soupir lasse.

De toute la journée les filles ne lui avaient pas fiché la paix. Elle n'avait pas eu le choix de les menacer. Elles auraient eu aucune limite alors.

Elle commença à se déshabiller, et entra dans la douche.

Elle repensa alors à où elle fut. Encore heureux qu'elles ne savaient qu'il ne s'agissait pas de son seul itinéraire, pensa Hermione en faisant mousser son shampooing, elles auraient été encore plus terrible que cela.

Fort heureusement, comme elle s'était battu une solide réputation de rat de bibliothèque, elle pouvait la sortir à tout prétexte d'absence sans que qui que ce soit n'aille vérifier ses dires… pas qu'elle le fasse tous les quatre matins non plus.

Le Harry de chez eux, avaient bien du lire trois histoires pour que les jeunes filles s'endorme au milieu de la dernière. Sa petite sœur était particulièrement énergétique… mais tellement adorable !

Et ses yeux vert ne l'aidait pas dans sa partialité…

Lorsqu'elles se sont endormies, Harry n'avait pas perdu de temps pour confirmer plus de la situation dans laquelle ils étaient.

Elle avait répondu bénévolement à toute ses questions, du temps qu'elles n'empiétaient pas sur la vie privée de son meilleur ami.

Clarifier la situation, oui.

En savoir le plus possible, oui.

Connaître le plus de différences et de similitudes possibles, toujours.

Mais dévoiler quoique ce soit de personnelles, et encore moins sans accord... hors-de-question.

Alors elle le lui avait fait savoir, lorsqu'il déviait dessus. Et l'inviter à interroger son double à la place, il lui répondrait s'il le souhaite.

Il avait acquiescé avant de détourner le sujet sur un autre… respectant sa parole.

Elle avait l'impression de se répéter, mais en douze heures c'était plus d'égards - et de respect – qu'elle n'en avait jamais reçu venant des représentants de la Maison du serpent en un plus de cinq années scolaires !

Elle finit de se rincer le corps, et sortit de la douche. Les trois l'avait invité à revenir les voir avant son départ… que ce soit la journée, ou pour le reste des histoires un autre soir. Elle pensa qu'ils étaient sur la bonne voie pour bien s'entendre. Cela lui fit plaisir.

Elle ne penserait pas être capable de se remettre si elle ne s'entendait pas avec son meilleur ami, même une autre version.

Les elfes avait pris ses affaires sales, et lui avaient laissé sa baguette… et un livre.

Le livre !

Qu'elle avait réduit à petite taille dans sa poche avant d'arriver à l'infirmerie ! Pour pas attirer les soupçons de ses recherches… elle n'airait pas survécu à la question, de sa part non des filles, elle le savait !

Les elfes le lui avait laissé et remis à taille normale.

Elle s'en empara après s'être changé et se dirigea vers son lit à baldaquin et referma les rideaux. Elle souhaitait le lire maintenant, trop curieuse d'attendre le lendemain en finissant celui qu'elle avait repris de base à Harry pour continuer sa lecture.

« A une époque où il fut indécent d'exprimer ouvertement son affection, le langage des fleurs se développa alors…» l'introduction fut courte. Rapidement, un listing des fleurs par ordre alphabétique fut présenté, avec leur signification.

Acacia… amour platonique, grâce et élégance… Ancolie : tristesse ou trouble, folie…Angélique : inspiration, extase…

Encore plus loin, elle atteint pour la première fois l'une des fleurs de son bouquet… Lilas – blanc : beauté et pureté, timide affection… Lilas – foncé : incarne un engouement vivace…

Et la suite des fleurs dans la lettre R- … Renoncule – jaune : fleur romantique qui montre toute l'admiration à la personne à qui on l'offre… symbolise une force d'attraction particulière, presque magique… la meilleure traduction en est : « Tu es merveilleuse ! »… Rose – blanches : Pureté, loyauté et désir… Rose – roses : attachement tendre …

Et celle du T- … Tulipe – rose sombre : sentiments naissants, tendre affection … Tulipe – orange : fascination … « en ce qui concerne les tulipes, plus le bouquet est gros et la couleur de la fleur foncée, plus les émotions sont fortes… »

Hermione Granger fit une pause alors.

Elle rassembla mentalement toutes les définitions qu'elle avait lu, en un bouquet…

La jeune femme écarquilla les yeux sous le symbole d'un tel assemblage… si ce n'était pas une manifestation d'amour flagrante, cela restait une déclaration pleine d'affection et de tendresse qui la surpris !

Rougissante des grands sentiments de celle-ci, elle s'empressa de refermer le livre pour se coucher définitivement !

Cette nuit-là, elle rêva d'un livre dont elle tournait les pages et dont en découlait à chaque pages une rivière de pétales inarrêtable… elle chercha un moyen de stopper cela, et alors qu'elle pensait à prendre sa baguette, elle eût la surprise que celle-ci soit devenue d'un gris argent hypnotique qui la saisit… une voix douce l'appela de son prénom…

Fin chapitre


Alors ?

Vous pouvez mettre vos avis en reviews, hein... je vais pas vous manger !

A la prochaine !